L’alternance : une voie d’accès à l’emploi toujours pertinente en 2023

L’alternance, qui permet aux jeunes de se former en entreprise tout en poursuivant leurs études, est de plus en plus prisée en France. Malgré les critiques, cette voie d’accès à l’emploi reste pertinente en 2023.

En effet, en 2022, le nombre de contrats signés dans le privé et le public a augmenté de 13,7%, atteignant un nouveau record de plus de 837 000 contrats. À la fin de l’année, près d’un million de jeunes (979 500) étaient en apprentissage selon la Dares.

Cette montée en puissance de l’alternance est défendue par Elisabeth Borne, qui estime qu’il s’agit d’une voie d’accès à l’emploi très pertinente pour les jeunes. Cependant, certains critiques se demandent si les employeurs ne favorisent pas les jeunes fraîchement diplômés qui sont peu onéreux grâce à l’aide d’Etat, au détriment de ceux qui ont terminé leur cursus.

Malgré cela, l’alternance reste une voie d’accès à l’emploi très efficace pour les jeunes, notamment ceux qui ont du mal à trouver un emploi après leurs études. Elle leur permet de se former sur le terrain et d’acquérir une expérience professionnelle concrète, ce qui constitue un atout indéniable sur le marché du travail. De plus, cette expérience professionnelle peut leur permettre de se différencier des autres candidats lors des entretiens d’embauche.

Voici les essentiels à savoir sur ce système :

L’insertion professionnelle des apprentis sans diplôme reste élevée selon les dernières données de la Dares

Malgré le fait que la majorité des apprentis trouvent du travail, certains ne parviennent pas à décrocher leur diplôme. Cependant, selon les dernières données publiées par la Dares, l’insertion professionnelle des apprentis sans diplôme reste élevée.

Environ 63 % des apprentis qui n’ont pas obtenu leur diplôme ont pu trouver du travail. Ce taux est en augmentation par rapport à l’année précédente, passant de 65% à 70% pour les jeunes ayant terminé leur cursus en 2019.

De manière générale, les chiffres montrent que le niveau d’insertion professionnelle des apprentis continue de croître depuis 2019, avec 75% des jeunes apprentis ayant décroché un emploi dans les douze mois suivant l’obtention de leur diplôme.

Ces données sont encourageantes pour les jeunes qui envisagent l’apprentissage comme un moyen de se former et d’accéder à l’emploi, même sans avoir obtenu leur diplôme. Bien que cela reste un objectif important pour les apprentis, ces chiffres montrent que l’expérience professionnelle acquise pendant le contrat d’apprentissage peut être un atout précieux pour trouver du travail.

L’apprentissage plus efficace que l’enseignement professionnel sous statut scolaire

L’apprentissage est de plus en plus plébiscité par les jeunes en quête d’insertion professionnelle. Et pour cause, les chiffres montrent que cette voie de formation permet une insertion bien plus forte que le cursus scolaire classique. Comparé aux jeunes ayant choisi l’enseignement professionnel sous statut scolaire, le taux d’insertion professionnelle est bien plus élevé pour les apprentis.

Selon les dernières données publiées par le ministère de l’Éducation nationale, le taux d’insertion professionnelle pour les jeunes ayant opté pour l’enseignement professionnel sous statut scolaire était de 41% en 2022, en hausse par rapport à l’année précédente (37%). En revanche, les chiffres de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance au ministère de l’Éducation nationale montrent une forte variation selon le diplôme obtenu. Ainsi, les taux d’emploi six mois après la fin des études s’élevaient à 28% pour les diplômés d’un CAP, à 40% pour les bacs Pro et à 56% pour les BTS.

Les chiffres de l’alternance sont bien plus éloquents. Les dernières données de la Dares montrent que 75% des jeunes apprentis avaient décroché un emploi dans les douze mois suivant l’obtention de leur diplôme en 2021, même sans avoir décroché le diplôme escompté. Et même en intégrant les non-diplômés, le taux d’insertion professionnelle reste élevé : 70% pour les jeunes ayant terminé leur cursus en 2019, contre 65% en 2020.

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