Monthly Archives: mars 2023
Jean-Pierre Valentini : Les métiers les plus recherchés dans l’industrie pétrolière

L’industrie du pétrole regroupe l’ensemble des activités liées à l’exploration, la production, le raffinage, le transport et la distribution du pétrole et de ses dérivés. Selon l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP), ce secteur emploie environ 150 000 personnes en France, dont 40 000 dans les entreprises pétrolières et gazières, et 110 000 dans les services associés, explique Jean-Pierre Valentini.
Le secteur est confronté à plusieurs enjeux majeurs, qui nécessitent d’adapter ses métiers et ses compétences :
– La transition énergétique : face à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de diversifier les sources d’énergie, les entreprises du secteur doivent développer les énergies renouvelables, améliorer l’efficacité énergétique, et innover dans les technologies propres.
– La recherche de nouvelles réserves : face à la diminution des ressources conventionnelles et à la hausse de la demande mondiale en énergie, les entreprises du secteur doivent explorer de nouveaux gisements, notamment dans des zones difficiles d’accès ou à forte profondeur.
– Le renouvellement des compétences : face au vieillissement des effectifs et aux départs à la retraite, les entreprises du secteur doivent recruter de nouveaux talents, capables de relever les défis techniques et environnementaux du secteur.
Ces enjeux impliquent une forte demande en personnel qualifié, notamment dans les domaines de l’ingénierie, des métiers de terrain, et des fonctions transverses, note Jean-Pierre Valentini.
Les ingénieurs
Les ingénieurs sont des acteurs clés de l’industrie du pétrole, qui interviennent à toutes les étapes de la chaîne de valeur, de l’exploration à la production, en passant par le raffinage et le transport, indique Jean-Pierre Valentini. Ils sont chargés de concevoir, construire, optimiser et entretenir les systèmes et les équipements nécessaires à l’exploitation du pétrole et du gaz naturel.
Voici une vidéo expliquant le travail d’ingénieur :
Il existe une grande diversité de spécialités d’ingénierie dans le secteur, telles que :
– Ingénieur pétrolier : il étudie les caractéristiques des gisements, élabore les méthodes d’extraction et supervise les opérations de forage et de production.
– Ingénieur des procédés : il conçoit et optimise les procédés industriels de transformation du pétrole brut en produits raffinés (essence, gazole, kérosène…).
– Ingénieur naval : il conçoit et réalise les structures flottantes ou immergées utilisées pour l’exploitation offshore du pétrole et du gaz (plates-formes, navires, pipelines sous-marins…).
– Ingénieur en environnement : il veille au respect des normes environnementales et à la réduction des impacts écologiques des activités pétrolières (émissions de CO2, gestion des déchets…).
Les métiers de terrain
Les métiers de terrain regroupent les professionnels qui travaillent directement sur les sites d’exploitation du pétrole et du gaz, que ce soit sur terre ou en mer. Ils assurent le bon fonctionnement des installations et des équipements, ainsi que la sécurité des opérations, note Jean-Pierre Valentini.
Parmi les métiers de terrain les plus recherchés, on peut citer :
– Foreur : il opère la machine de forage qui permet d’atteindre le gisement souterrain.
– Roustabout : il effectue des tâches diverses sur la plateforme ou le derrick, comme le chargement et le déchargement du matériel, l’entretien des tuyaux…
– Technicien de maintenance : il réalise les opérations de contrôle, de réparation et de réglage des machines et des systèmes électriques, mécaniques ou hydrauliques.
– Chef de chantier : il coordonne et supervise les équipes de travail sur le site d’exploitation.

Les métiers transverses
L’industrie du pétrole offre une grande variété de métiers, qui vont de la recherche à la distribution en passant par la production et la transformation, estime Jean-Pierre Valentini. Parmi ces métiers, certains sont transverses, c’est-à-dire qu’ils peuvent s’exercer dans différents secteurs d’activité ou différentes entreprises du secteur pétrolier. Voici quelques exemples de ces métiers transverses.
– Le géologue est le spécialiste de l’étude des roches et des sols. Il intervient à toutes les étapes de la chaîne pétrolière, depuis l’exploration jusqu’à la dépollution des sites. Il analyse les données géophysiques et géochimiques pour identifier les zones potentiellement porteuses d’hydrocarbures, évalue les réserves et les risques, et participe à la conception des forages et des puits.
– Le technicien de maintenance est chargé d’assurer le bon fonctionnement des installations et des équipements pétroliers, que ce soit sur les sites de production, de raffinage ou de distribution. Il réalise des opérations de contrôle, de réparation, de réglage et de prévention des pannes. Il doit maîtriser les normes de sécurité et les règles environnementales.
– Le responsable QHSSE (qualité, hygiène, sécurité, santé et environnement) est le garant du respect des exigences légales et réglementaires en matière de protection des personnes, des biens et de l’environnement dans l’industrie du pétrole. Il définit et met en œuvre la politique QHSSE de l’entreprise ou du site, anime les équipes et les sensibilise aux bonnes pratiques, réalise des audits et des rapports.
– L’ingénieur process est le concepteur des procédés industriels utilisés pour transformer le pétrole brut en produits finis (carburants, lubrifiants, plastiques…). Il optimise les performances techniques et économiques des installations, en tenant compte des contraintes techniques, environnementales et réglementaires. Il participe également à la recherche et au développement de nouveaux procédés ou produits.
Réforme des Retraites : François Hollande accuse Emmanuel Macron d’avoir accentué les tensions

La réforme des retraites initiée par le gouvernement d’Emmanuel Macron continue de susciter des remous. François Hollande, le prédécesseur de l’actuel chef de l’État, a pointé du doigt une « accumulation d’erreurs » commises par l’exécutif sur ce dossier sensible. Depuis le début de cette réforme, le gouvernement a en effet été confronté à une mobilisation sociale forte et persistante, avec notamment une dixième journée de grève nationale prévue pour ce mardi.
Erreur de moment, erreur de contenu, erreur de méthode, erreur de procédure et erreur de communication : François Hollande a énuméré les différents points sur lesquels il estime que l’exécutif a failli. Selon l’ancien président de la République, la réforme des retraites a été décidée « au pire moment », avec une « erreur de contenu, de sens » qui consiste à demander un effort aux travailleurs les plus modestes, sans demander le moindre effort aux revenus les plus élevés. Il a également critiqué l’absence de discussions avec les syndicats et l’utilisation du 49-3, un article de la Constitution française qui permet d’adopter un projet de loi sans vote, pour faire passer la réforme.
Voici une vidéo relatant les propos de François Hollande
Une réforme qui divise
Depuis le début de la réforme des retraites, le gouvernement Macron a été confronté à une forte mobilisation sociale, qui se traduit notamment par des grèves et des manifestations régulières. Les syndicats contestent notamment la création d’un système universel de retraite qui engloberait tous les salariés, publics et privés, et qui remettrait en cause des régimes spéciaux de certaines professions. Ils dénoncent également la baisse des pensions qui découlerait de cette réforme.

Malgré la contestation, le gouvernement a maintenu son projet et a fait adopter la réforme en première lecture par l’Assemblée nationale en mars 2020. Mais l’adoption définitive du texte a été reportée à cause de la crise sanitaire du Covid-19. Le Conseil constitutionnel doit encore se prononcer sur la conformité du texte avant sa promulgation.
Une crise qui met en lumière les divergences politiques
Au-delà de la question de la réforme des retraites, cette crise sociale met en lumière les divergences politiques qui existent en France. La question de la justice sociale est au cœur du débat public, et la réforme des retraites cristallise les tensions entre la gauche et la droite, mais aussi entre les différentes sensibilités au sein de chaque camp.
Le gouvernement a défendu cette réforme en avançant des arguments économiques, en expliquant que le système actuel n’était plus viable et qu’il fallait le réformer pour garantir la pérennité des retraites à long terme. Mais la mobilisation des syndicats et la colère des citoyens montrent que la question des retraites est avant tout une question de justice sociale, qui divise profondément les Français.
Stéphane Soh Fonhoué : Les compétences les plus recherchées en Afrique en 2023

Le marché de l’emploi en Afrique est en pleine croissance, porté notamment par le développement des technologies de l’information et de la communication. Les compétences digitales sont donc de plus en plus recherchées pour répondre aux besoins du marché et accompagner la transformation numérique de nombreux secteurs, explique Stéphane Soh Fonhoué, un spécialiste du digital.
Si vous envisagez une nouvelle carrière ou souhaitez améliorer vos compétences professionnelles, il est important de connaître les compétences les plus recherchées en Afrique en 2023.
Les opportunités de carrière dans le développement de la blockchain
La blockchain est une technologie révolutionnaire qui connaît une croissance exponentielle ces dernières années. Cette technologie a le potentiel de transformer de nombreux secteurs d’activité, notamment la finance, la logistique et la santé. En conséquence, il existe des opportunités passionnantes de carrière dans le développement de la blockchain pour ceux qui ont les compétences nécessaires.
Voici une vidéo présentant ce métier :
Le développement de la blockchain nécessite des connaissances en programmation, en mathématiques et en cryptographie, note Stéphane Soh Fonhoué. Les développeurs doivent être capables de créer des structures de données complexes pour stocker les informations de manière sécurisée et immuable.
Les entreprises qui travaillent dans le domaine de la blockchain recherchent des professionnels ayant une expérience dans des langages de programmation spécifiques tels que Solidity, C++ et Python. De plus, une connaissance des protocoles de consensus tels que Proof of Work (PoW) et Proof of Stake (PoS) est également très recherchée.
Outre les développeurs, il existe également des opportunités de carrière dans le domaine de la sécurité de la blockchain. Les experts en sécurité sont chargés de s’assurer que les données stockées dans la blockchain sont bien protégées contre les cyberattaques.
Enfin, les entreprises qui travaillent dans le domaine de la blockchain recherchent également des professionnels ayant une compréhension approfondie des implications juridiques et réglementaires de cette technologie. Les avocats spécialisés dans les questions liées à la blockchain peuvent aider les entreprises à naviguer dans des domaines tels que la conformité réglementaire et les contrats intelligents, indique Stéphane Soh Fonhoué.
Les compétences en développement Web
Le développement web est un secteur en constante évolution et la demande pour les développeurs web qualifiés est en constante augmentation. Si vous êtes intéressé par une carrière dans le développement web, il est important de comprendre les compétences clés que vous devez acquérir pour réussir dans ce domaine.
Tout d’abord, les développeurs web doivent maîtriser les langages de programmation tels que HTML, CSS et JavaScript. Ils doivent également être en mesure de travailler avec des frameworks tels que React, Angular ou Vue.js.

Les développeurs web doivent également avoir une compréhension solide de la conception de bases de données et de la gestion de bases de données relationnelles telles que MySQL ou PostgreSQL.
En outre, les développeurs web doivent être en mesure de travailler en équipe et de collaborer avec d’autres membres de l’équipe de développement pour résoudre des problèmes complexes et assurer une excellente qualité de code, explique Stéphane Soh Fonhoué.
UX/UI Design, des compétences très prisées
L’UX/UI Design est un domaine en constante évolution, en raison de la demande croissante pour des produits numériques plus conviviaux et fonctionnels. Si vous êtes intéressé à travailler dans ce domaine passionnant, vous devrez développer un certain nombre de compétences clés, indique Stephane Soh Fonhoue.
La conception d’UX/UI implique une connaissance approfondie de la psychologie de l’utilisateur, ainsi que des compétences en conception graphique et en développement de logiciels. Les concepteurs d’UX/UI doivent également comprendre les tendances en matière de conception et être en mesure de travailler efficacement en équipe.

Pourquoi le marketing vidéo est devenu incontournable pour les entreprises ?
Le marketing vidéo est en train de devenir un outil essentiel pour les entreprises qui cherchent à se démarquer sur le marché. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la vidéo représente actuellement 85% du trafic web et 86% des entreprises utilisent la vidéo comme outil de marketing.
Les avantages du marketing vidéo sont nombreux. Il permet aux entreprises de se connecter avec leur audience de manière plus personnelle et engageante, d’augmenter leur visibilité en ligne et de renforcer leur positionnement sur le marché.
Pour réussir dans le marketing vidéo, les entreprises ont besoin de spécialistes qualifiés tels que des créateurs de contenu, des producteurs vidéo, des éditeurs de vidéo et des spécialistes de l’optimisation des moteurs de recherche. Selon Stephane Soh Fonhoue, ces professionnels peuvent aider les entreprises à créer des vidéos de haute qualité qui communiquent efficacement leur message et atteignent leur public cible.
Stéphane Soh Fonhoué : Le marketing de contenu, une compétence incontournable pour toute entreprise
Le marketing de contenu est devenu un élément incontournable pour toute entreprise souhaitant réussir sur le marché concurrentiel d’aujourd’hui. Les marques doivent produire un contenu de qualité pour attirer et retenir leur public, ainsi que pour améliorer leur référencement naturel.
Le rôle du content marketing manager est crucial pour la mise en place d’une stratégie de marketing de contenu efficace. En plus de coordonner les différents métiers du webmarketing, il doit être capable de comprendre les besoins et les attentes de la cible pour produire un contenu pertinent et intéressant, note Stéphane Soh Fonhoué.
Les compétences les plus recherchées dans le domaine du marketing de contenu sont la rédaction, la création de contenu visuel, l’analyse de données, la stratégie de contenu, la connaissance des réseaux sociaux et des outils de référencement.

Le futur du cloud computing : Quelles compétences sont nécessaires pour réussir dans le domaine ?
L’adoption rapide du cloud computing signifie que les entreprises cherchent à embaucher des professionnels hautement qualifiés pour gérer leur infrastructure informatique dématérialisée.
Pour réussir dans le domaine du cloud computing, vous devez avoir des compétences en architecture de cloud, en gestion de la sécurité, en automatisation et en migration des données. Les ingénieurs du cloud sont en charge de la planification, de la conception, de la mise en œuvre et de la gestion de solutions de cloud computing, note Stéphane Soh Fonhoué.
Ils sont responsables de la création d’environnements cloud hautement disponibles, fiables et évolutifs, en utilisant des technologies telles que les services web, les API et la virtualisation.
La sécurité des données et la protection de la confidentialité sont également des compétences clés pour les professionnels du cloud computing, car ils travaillent avec des informations sensibles stockées dans le cloud.
Enfin, la migration des données est une compétence de plus en plus importante, car de nombreuses entreprises déplacent leurs données de leurs centres de données locaux vers des environnements de cloud computing. Les ingénieurs du cloud doivent être en mesure de gérer ce processus en toute sécurité et efficacement.
L’alternance : une voie d’accès à l’emploi toujours pertinente en 2023

L’alternance, qui permet aux jeunes de se former en entreprise tout en poursuivant leurs études, est de plus en plus prisée en France. Malgré les critiques, cette voie d’accès à l’emploi reste pertinente en 2023.
En effet, en 2022, le nombre de contrats signés dans le privé et le public a augmenté de 13,7%, atteignant un nouveau record de plus de 837 000 contrats. À la fin de l’année, près d’un million de jeunes (979 500) étaient en apprentissage selon la Dares.
Cette montée en puissance de l’alternance est défendue par Elisabeth Borne, qui estime qu’il s’agit d’une voie d’accès à l’emploi très pertinente pour les jeunes. Cependant, certains critiques se demandent si les employeurs ne favorisent pas les jeunes fraîchement diplômés qui sont peu onéreux grâce à l’aide d’Etat, au détriment de ceux qui ont terminé leur cursus.
Malgré cela, l’alternance reste une voie d’accès à l’emploi très efficace pour les jeunes, notamment ceux qui ont du mal à trouver un emploi après leurs études. Elle leur permet de se former sur le terrain et d’acquérir une expérience professionnelle concrète, ce qui constitue un atout indéniable sur le marché du travail. De plus, cette expérience professionnelle peut leur permettre de se différencier des autres candidats lors des entretiens d’embauche.
Voici les essentiels à savoir sur ce système :
L’insertion professionnelle des apprentis sans diplôme reste élevée selon les dernières données de la Dares
Malgré le fait que la majorité des apprentis trouvent du travail, certains ne parviennent pas à décrocher leur diplôme. Cependant, selon les dernières données publiées par la Dares, l’insertion professionnelle des apprentis sans diplôme reste élevée.
Environ 63 % des apprentis qui n’ont pas obtenu leur diplôme ont pu trouver du travail. Ce taux est en augmentation par rapport à l’année précédente, passant de 65% à 70% pour les jeunes ayant terminé leur cursus en 2019.
De manière générale, les chiffres montrent que le niveau d’insertion professionnelle des apprentis continue de croître depuis 2019, avec 75% des jeunes apprentis ayant décroché un emploi dans les douze mois suivant l’obtention de leur diplôme.
Ces données sont encourageantes pour les jeunes qui envisagent l’apprentissage comme un moyen de se former et d’accéder à l’emploi, même sans avoir obtenu leur diplôme. Bien que cela reste un objectif important pour les apprentis, ces chiffres montrent que l’expérience professionnelle acquise pendant le contrat d’apprentissage peut être un atout précieux pour trouver du travail.

L’apprentissage plus efficace que l’enseignement professionnel sous statut scolaire
L’apprentissage est de plus en plus plébiscité par les jeunes en quête d’insertion professionnelle. Et pour cause, les chiffres montrent que cette voie de formation permet une insertion bien plus forte que le cursus scolaire classique. Comparé aux jeunes ayant choisi l’enseignement professionnel sous statut scolaire, le taux d’insertion professionnelle est bien plus élevé pour les apprentis.
Selon les dernières données publiées par le ministère de l’Éducation nationale, le taux d’insertion professionnelle pour les jeunes ayant opté pour l’enseignement professionnel sous statut scolaire était de 41% en 2022, en hausse par rapport à l’année précédente (37%). En revanche, les chiffres de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance au ministère de l’Éducation nationale montrent une forte variation selon le diplôme obtenu. Ainsi, les taux d’emploi six mois après la fin des études s’élevaient à 28% pour les diplômés d’un CAP, à 40% pour les bacs Pro et à 56% pour les BTS.
Les chiffres de l’alternance sont bien plus éloquents. Les dernières données de la Dares montrent que 75% des jeunes apprentis avaient décroché un emploi dans les douze mois suivant l’obtention de leur diplôme en 2021, même sans avoir décroché le diplôme escompté. Et même en intégrant les non-diplômés, le taux d’insertion professionnelle reste élevé : 70% pour les jeunes ayant terminé leur cursus en 2019, contre 65% en 2020.
Amazon annonce une deuxième vague de suppressions d’emplois touchant 9 000 salariés

Le géant du commerce en ligne Amazon s’apprête à licencier 9 000 employés supplémentaires dans les semaines à venir, selon une note adressée par le PDG de l’entreprise, Andy Jassy, à l’ensemble du personnel. Cette annonce intervient seulement quelques mois après l’annonce de la suppression de 18 000 emplois en janvier dernier, ce qui en ferait la deuxième plus grande série de licenciements de l’histoire d’Amazon.
Malgré cette annonce, l’entreprise a connu une croissance importante pendant la pandémie, doublant même ses effectifs au milieu d’une augmentation des embauches dans presque tout le secteur technologique. Néanmoins, les suppressions d’emplois ont été fréquentes dans l’industrie technologique cette année, avec des dizaines de milliers de licenciements annoncés.
Dans sa note de service, Andy Jassy a précisé que la deuxième phase du processus de planification annuelle de l’entreprise avait conduit à ces suppressions d’emplois supplémentaires. Il a cependant souligné qu’Amazon continuerait à embaucher dans certains domaines stratégiques.
Cette annonce pourrait avoir des répercussions importantes sur l’industrie technologique, alors que de nombreuses entreprises cherchent à réduire leurs effectifs pour faire face aux difficultés économiques liées à la pandémie. Toutefois, il reste à voir si ces suppressions d’emplois auront un impact significatif sur la croissance et la rentabilité d’Amazon à long terme.
Voici une vidéo relatant le projet d’Amazon :
Amazon cible des domaines rentables pour les suppressions d’emplois annoncées
Amazon a annoncé lundi la suppression de 9 000 emplois supplémentaires, touchant notamment des domaines rentables pour l’entreprise tels que son unité de cloud computing AWS et son activité publicitaire en plein essor. Les suppressions toucheront également Twitch, la plateforme de jeu détenue par Amazon, ainsi que les organisations PXT de l’entreprise qui gèrent les ressources humaines et d’autres fonctions.
Cette annonce de licenciements intervient alors que l’entreprise a déjà annoncé la suppression de 18 000 emplois en janvier dernier. Les domaines touchés précédemment comprenaient également PXT, la division des magasins de l’entreprise qui englobe son activité de commerce électronique ainsi que les magasins physiques de l’entreprise.
Cependant, malgré ces suppressions d’emplois, Amazon a continué de connaître une croissance importante pendant la pandémie, doublant même ses effectifs au milieu d’une augmentation des embauches dans presque tout le secteur technologique. Comme d’autres entreprises technologiques, Amazon a intensifié ses embauches pendant la pandémie pour répondre à la demande croissante des Américains confinés chez eux qui achetaient de plus en plus de choses en ligne pour se protéger du virus.

Amazon réduit ses dépenses et se recentre sur ses activités principales
Amazon, la plus grande entreprise de commerce électronique au monde, a annoncé de nouvelles mesures de réduction des coûts alors que la demande de produits en ligne ralentit. Les plans d’expansion des entrepôts ont été suspendus et des suppressions d’emplois ont été annoncées dans les domaines rentables de l’entreprise, tels que le cloud computing AWS et l’activité publicitaire en plein essor.
La société a également fermé une filiale qui vendait des tissus depuis près de 30 ans et a fermé son service hybride virtuel de soins à domicile Amazon Care. Ces mesures s’inscrivent dans une tendance plus large des entreprises technologiques à réduire leurs dépenses après une période d’embauches massives pendant la pandémie.
Les effectifs d’Amazon ont doublé en deux ans, atteignant plus de 1,6 million de personnes dans les entrepôts et les bureaux. Cependant, la demande a ralenti à mesure que le pire de la pandémie s’est atténué, conduisant Amazon à suspendre ou annuler ses plans d’expansion d’entrepôt l’année dernière.
Thibault Hutin : Comment le saut d’obstacle aide dans la vie du manager ?

Face aux défis croissants dans le monde professionnel, le développement des compétences et des capacités managériales devient crucial pour les managers et les entreprises. L’équicoaching, une pratique qui allie l’équitation et la formation en management, offre une méthode innovante et stimulante pour travailler sur divers aspects du leadership, explique Thibault Hutin. En créant un environnement unique où le cheval agit comme un partenaire d’apprentissage, l’équicoaching permet d’explorer et d’améliorer ses compétences émotionnelles, mentales et physiques.
Thibault Hutin : « Une approche innovante pour développer ses compétences professionnelles et personnelles »
En alliant la présence du cheval à l’accompagnement d’un coach, ce type de coaching permet de travailler sur des aspects tels que la confiance en soi, la communication non-verbale, la prise de décision et la gestion des émotions. Le cheval, comme partenaire privilégié dans cette méthode, offre un miroir fidèle du comportement et de l’attitude de l’individu, permettant ainsi de mieux se connaître et de progresser plus rapidement.
Voici une vidéo relatant ces faits :
Selon Thibault Hutin, l’équicoaching s’appuie sur la capacité naturelle du cheval à détecter les émotions et les intentions de l’être humain, grâce à sa grande sensibilité et son intelligence émotionnelle. En effet, issu d’une longue lignée d’animaux proies, le cheval a développé un sens aigu de la perception et de l’analyse du danger. Leur capacité à déceler les incohérences entre le langage corporel et les dires d’une personne leur permet alors d’identifier les difficultés et les points de blocage de chacun. Ainsi, grâce à cette finesse de perception et à leur réactivité, les chevaux offrent un retour instantané sur les comportements et les attitudes, permettant ainsi d’identifier les axes de progression, explique Thibault Hutin.
Plusieurs domaines peuvent bénéficier de l’équicoaching, que ce soit au niveau individuel ou en équipe. Ainsi, il peut être utilisé pour renforcer la cohésion d’une équipe, développer le leadership, gérer le stress ou encore améliorer l’assertivité. De plus, cette méthode s’adapte aux besoins spécifiques de chaque personne ou groupe, selon les objectifs fixés avec le coach en amont de la séance. Si cette pratique est particulièrement reconnue dans les secteurs de l’entreprise, elle s’avère également utile pour les sportifs, les artistes et toute personne désireuse de se développer professionnellement et personnellement. Finalement, l’équicoaching offre donc une approche innovante et complémentaire aux méthodes classiques de coaching, permettant ainsi de travailler sur soi en profondeur et de manière durable, indique Thibault Hutin.
Améliorer la performance des entreprises
L’equicoaching, qui combine l’équitation et le coaching professionnel, offre un cadre unique pour développer la confiance en soi, la communication et la capacité à gérer les défis qui se présentent dans un environnement professionnel exigeant. Le cheval, en tant qu’animal sensible et conscient de son environnement, sert de miroir aux émotions, aux attitudes et aux comportements des participants. Cette approche a été validée par un certain nombre d’études, dont celles du psychologue Daniel Goleman, qui a développé la théorie de l’intelligence émotionnelle. Selon Thibault Hutin, des compétences quasi émotionnelles telles que l’empathie, l’optimisme et l’adaptabilité sont cruciales pour le succès professionnel et personnel.

L’equicoaching permet aux participants d’acquérir une prise de conscience de leurs forces et faiblesses, ainsi qu’une meilleure compréhension des impacts de leurs actions sur les autres en travaillant avec le cheval. Les séances d’equicoaching encouragent la coopération, l’écoute et la gestion des émotions face à des situations nouvelles et complexes. Les dirigeants et les collaborateurs qui ont participé à ces séances témoignent souvent d’une amélioration significative de leurs relations professionnelles et de leur niveau de confiance, ce qui se traduit par une meilleure collaboration entre les services et une performance globale de l’entreprise.
L’equicoaching est non seulement bénéfique pour le développement individuel des participants, mais il contribue également de manière significative à la performance globale de l’entreprise, confirme Thibault Hutin. Le travail en équipe, la résolution de conflits et la prise de décision sont autant d’exemples d’aspects du travail qui peuvent être améliorés grâce à l’equicoaching. Les entreprises qui ont investi dans cette approche novatrice ont constaté des résultats positifs en termes de satisfaction au travail, de rétention des employés et de croissance globale. L’equicoaching est une solution prometteuse pour les entreprises qui cherchent à améliorer la performance de leur organisation en investissant dans le développement personnel et professionnel de leurs employés.
Les managers apprennent de leur relation avec les chevaux
L’équicoaching est une méthode qui utilise le cheval comme miroir des comportements et des émotions des hommes. Elle permet de développer les compétences de communication et de leadership des managers, en les mettant en situation réelle avec un cheval. Le cheval agit comme un partenaire de travail, capable de donner des réponses instantanées et sincères à leurs actions et leurs intentions. Il aide à souligner les points forts et les faiblesses de chaque manager, à identifier les problèmes de communication et à améliorer leur capacité à donner et à recevoir du feed-back.

D’après Thibault Hutin, cette méthode offre de nombreux avantages pour les managers qui cherchent à améliorer leur style de leadership et leur efficacité. Tout d’abord, cela permet de développer la confiance en soi et en ses capacités à prendre des décisions et à résoudre des problèmes. Ensuite, l’équicoaching favorise la prise de conscience de l’importance de la communication non verbale dans les interactions avec les membres de l’équipe. Le cheval détecte en effet les émotions, la posture, la voix et les mimiques des managers, leur offrant ainsi un retour précis et révélateur sur leurs attitudes et comportements. Enfin, l’équicoaching encourage l’empathie et la compréhension des autres, en mettant en lumière les aspects de la diversité des styles de leadership et les besoins des autres membres de l’équipe.
Si vous êtes intéressé par l’équicoaching pour votre entreprise, voici quelques étapes à suivre pour intégrer cette méthode dans la formation de vos managers, indique Thibault Hutin. Tout d’abord, recherchez un prestataire spécialisé dans l’équicoaching, qui possède une solide expérience et un encadrement éthologique professionnel. Ensuite, organisez une séance d’information ou une démonstration pour présenter l’équicoaching à vos managers et répondre à leurs questions. Cette étape permet de sensibiliser les participants à la méthode, de recueillir leurs attentes et leurs besoins spécifiques.
Meta prévoit de licencier 10 000 travailleurs supplémentaires

Meta va licencier 10 000 travailleurs supplémentaires et encourir des coûts de restructuration allant de 3 à 5 milliards de dollars, a annoncé l’entreprise mardi, le PDG Mark Zuckerberg avertissant que l’instabilité économique pourrait se poursuivre pendant de nombreuses années.
La sortie d’un calendrier pour la restructuration de l’entreprise
« Voici le calendrier que vous devriez attendre : au cours des prochains mois, les dirigeants de l’entreprise annonceront des plans de restructuration axés sur l’aplanissement de nos organisations, l’annulation des projets moins prioritaires et la réduction de nos taux d’embauche », a déclaré Zuckerberg dans un message aux employés, qui a également été publié sur le blog de l’entreprise technologique.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
Il a ajouté que la société mère de Facebook prévoyait de fermer 5 000 postes ouverts supplémentaires qu’elle n’a pas encore pourvus. En tenant compte de l’incertitude économique continue, Zuckerberg a souligné que l’entreprise devrait se préparer à la possibilité que cette nouvelle réalité économique se poursuive pendant de nombreuses années.
Dans un dépôt auprès de la SEC annonçant les coupes, Meta a également déclaré qu’elle prévoyait des dépenses totales réduites en 2023, allant de 86 à 92 milliards de dollars.
La suite d’une mesure prise en novembre
La nouvelle vague de licenciements fait suite à une précédente annoncée en novembre qui a touché plus de 11 000 employés, soit environ 13% de l’ensemble du personnel de Meta.
Zuckerberg a présenté 2023 comme l’année de l’efficacité de l’entreprise, dans laquelle la société vise à devenir une organisation plus forte et plus agile.
« Nous sommes une entreprise technologique, et notre production ultime est ce que nous construisons pour les gens », a déclaré Zuckerberg. Dans le cadre de la restructuration, l’entreprise augmentera également le nombre de rapports directs que chaque gestionnaire a.
Zuckerberg a déclaré aux analystes en février que Meta prévoyait de supprimer les projets qui ne fonctionnent pas ou qui ne sont plus cruciaux tout en supprimant des couches de gestion intermédiaire pour prendre des décisions plus rapidement.
« Une organisation plus épurée exécutera plus rapidement ses priorités les plus élevées », a ajouté le message de Zuckerberg.
Cependant, Meta continue de dépenser des milliards de dollars pour développer les technologies de réalité virtuelle et augmentée nécessaires à la construction de l’univers numérique appelé le métaverse. La division Reality Labs de l’entreprise, chargée de la création du métaverse, a enregistré une perte d’environ 13,7 milliards de dollars en 2022 sur un chiffre d’affaires de 2,16 milliards de dollars.
Qui est Rishi Sunak, le plus jeune Premier ministre britannique ?

Rishi Sunak est un ancien banquier d’investissement et gestionnaire de fonds spéculatifs devenu homme politique. En octobre 2022, après plusieurs années de travail dans la finance, puis en tant que membre du Parti conservateur au Parlement et chancelier de l’Échiquier, Sunak a été nommé Premier ministre du Royaume-Uni par ses pairs, devenant la première personne non blanche à diriger le pays et, à l’âge de 42 ans, le plus jeune à occuper ce poste depuis plus d’un siècle.
Comme la plupart des politiciens, Sunak est admiré par certains et vivement critiqué par d’autres. Les partisans estiment que son expérience dans la finance en fait un candidat idéal pour diriger la Grande-Bretagne à travers l’un de ses moments les plus difficiles sur le plan économique. En revanche, les critiques affirment qu’il est trop déconnecté de l’électorat et, sur la base de certaines actions passées documentées, qu’il est un symbole de l’inégalité.
Voici une vidéo présentant Rishi Sunak :
Jeunesse et éducation
Rishi Sunak est né à Southampton, en Angleterre, en 1980, de parents d’origine indienne. Sa mère et son père ont déménagé au Royaume-Uni depuis l’Afrique de l’Est dans les années 1960 et se sont rencontrés et mariés dans le sud de l’Angleterre. Trois enfants ont ensuite suivi, Rishi Sunak est l’aîné. Le père de Rushi Sunak était médecin, tandis que sa mère avait sa propre pharmacie. Rishi Sunak, qui a plus tard aidé sa mère en comptabilité, a déclaré que c’était le travail de ses parents qui lui avait donné l’envie de servir le public et que leurs sacrifices lui avaient permis d’obtenir une excellente éducation. Après avoir terminé ses études à Winchester College, une école privée coûteuse et prestigieuse, Rishi Sunak a étudié la philosophie, la politique et l’économie, un choix populaire parmi les futurs premiers ministres, à Lincoln College, Oxford.
Pendant son séjour à l’Université d’Oxford, Sunak a effectué un stage au siège du Parti conservateur et a été président de la société de trading et d’investissement d’Oxford, qui enseigne aux étudiants les marchés financiers et le trading. Sa passion pour l’investissement l’a conduit à un poste d’analyste chez Goldman Sachs, où il a travaillé pendant trois ans après avoir obtenu son diplôme d’Oxford en 2021. Sunak a ensuite remporté une bourse Fulbright pour poursuivre un Master of Business Administration (MBA) à l’Université Stanford. Aux États-Unis, il a rencontré sa future épouse, Akshata Murthy (également orthographié Murty), qui est la fille de Narayana Murthy, un milliardaire indien et co-fondateur du géant technologique Infosys. Sunak et Murthy se sont mariés en 2009. À ce moment-là, il était de retour au Royaume-Uni et travaillait dans l’industrie des hedge funds, d’abord pour The Children’s Investment Fund (TCI), puis pour Theleme Partners.

Le parcours professionnel de Rishi Sunak
Avant sa rapide ascension dans la sphère politique, Sunak a travaillé dans la finance pour un certain nombre d’entreprises prestigieuses. Ces expériences lui ont donné une solide compréhension de l’investissement, de l’innovation et de la gestion financière, qui pourraient s’avérer utiles dans son rôle de Premier ministre, et ont contribué à augmenter sa fortune.
La fortune de Rishi Sunak
La carrière de Sunak dans la finance et la part de sa femme dans Infosys l’ont rendu extrêmement riche. Selon The Sunday Times, la fortune combinée du couple s’élève à 730 millions de livres sterling (892 millions de dollars).
Cette richesse a été à la fois une bénédiction et une malédiction. D’un côté, elle a mis en lumière les qualifications de Sunak pour gérer les finances d’une nation. De l’autre côté, elle a suscité des accusations selon lesquelles il serait incapable de comprendre la crise brutale du coût de la vie et des difficultés financières qui touchent de nombreuses personnes vivant dans le pays dont il est chargé de diriger.

Rapide ascension en politique
Sunak a rejoint le Parti conservateur en 2010 et a rapidement gravi les échelons. En 2015, il a été élu pour représenter Richmond, une ville du Yorkshire en Angleterre, au Parlement, un siège qu’il occupe depuis. Il a également occupé divers autres postes au sein du gouvernement avant de décrocher le grand poste de chancelier de l’Échiquier en 2020.
En tant que ministre des Finances en chef du Royaume-Uni, Sunak avait pour mission de guider l’économie britannique à travers une période difficile de fermetures liées à la COVID-19. Il a répondu en distribuant des milliards de livres d’aide sous forme de subventions salariales pour les travailleurs, de prêts aux entreprises, et ainsi de suite. Ces mesures ont eu un coût énorme mais ont généralement été bien accueillies.
Peu de temps après, et après une tentative précédente infructueuse, il a été choisi par ses pairs pour remplacer Liz Truss en tant que Premier ministre. Il n’a fallu que sept ans à Sunak pour passer de député à la tête du gouvernement.
Il a également remporté des éloges pour être devenu la première personne de couleur et le premier hindou à diriger la Grande-Bretagne, et pour avoir accompli toutes ces réalisations à un âge relativement jeune.
Le géant mondial de la fabrication de puces TSMC a l’intention d’embaucher 6 000 personnes cette année

Malgré un ralentissement général de la demande de puces, le géant des semi-conducteurs TSMC prévoit d’augmenter le nombre d’emplois de plus de 6 000 cette année.
Le plus grand fabricant de puces à façon au monde a annoncé lundi qu’il cherchait à embaucher de nouveaux ingénieurs et opérateurs de ligne de production dans tout Taïwan, plus précisément dans les villes de Hsinchu, Taichung, Tainan et Kaohsiung.
Ce que la société recherche
Dans une déclaration à CNN, TSMC a indiqué qu’elle recherchait activement à la fois des personnes cherchant un premier emploi et des professionnels expérimentés, y compris des diplômés récents.
Voici le chiffre d’affaires réalisé par cette entreprise en anglais :
Le géant de la fabrication a ajouté qu’il recherchait des candidats ayant de l’expérience dans divers domaines de l’ingénierie ainsi que dans la finance, la gestion et les ressources humaines.
TSMC, abréviation de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, est considérée comme responsable de la production de 90 % de toutes les puces ultramodernes. Avec une capitalisation boursière de 13,3 trillions de nouveaux dollars taïwanais (soit environ 435,4 milliards de dollars) à la date de lundi, elle est l’une des sociétés cotées en bourse les plus précieuses du monde entier.
Une entreprise cotée en bourse
La capitalisation boursière de TSMC en Asie est actuellement comparable à celle du géant chinois de la technologie Tencent (TCEHY), qui vaut davantage avec environ 3,5 trillions de dollars de Hong Kong (448,4 milliards de dollars).
La vague d’embauches du fabricant de puces taïwanais intervient à un moment où la demande mondiale de puces est en baisse, car les gens dans le monde entier achètent moins d’appareils électroniques en raison de l’inflation élevée et d’un ralentissement économique plus large.
TSMC a publié de solides bénéfices en janvier, mais a émis un avertissement concernant une baisse anticipée des revenus au cours du premier semestre de l’année. L’entreprise prévoyait une reprise saine plus tard en 2023, avec une accélération des ventes au second semestre, selon les remarques du PDG CC Wei aux analystes à l’époque.

Le mois dernier, le conseil d’administration de TSMC a approuvé la distribution de 121 milliards de nouveaux dollars taïwanais (4 milliards de dollars) en primes liées à la performance et en participation aux bénéfices aux employés basés à Taïwan, suite aux bénéfices records de l’entreprise au cours de l’exercice précédent.
Le conseil d’administration a également approuvé un plan visant à investir jusqu’à 3,15 milliards de dollars dans la filiale de la société en Arizona, dans le cadre d’un investissement de 40 milliards de dollars dans le pays, annoncé précédemment. La construction d’une deuxième usine de semi-conducteurs à Phoenix et une augmentation des investissements dans cette ville ont toutes deux été annoncées par TSMC l’année dernière.
L’entreprise pourrait également se développer davantage à l’international. Elle a annoncé en janvier qu’elle envisageait d’établir sa première usine en Europe et une deuxième au Japon.
Selon TSMC, l’entreprise emploie actuellement 70 000 personnes. Cela implique que sa dernière campagne de recrutement augmenterait son effectif mondial de près de 9 %.
Selon TSMC, un nouvel ingénieur titulaire d’une maîtrise qui travaille à Taïwan gagnerait généralement 2 millions de nouveaux dollars taïwanais par an, soit environ 65 400 dollars.
À titre de comparaison, le gouvernement estime que le salaire mensuel type à Taïwan sera de 44 417 dollars taïwanais (1 452 dollars) en 2022. Cela équivaudrait à environ 533 004 nouveaux dollars taïwanais (17 426 $) par an.
Les conseils d’Imad Lahoud pour entrer dans la cybersécurité, quel que soit votre niveau d’expérience

Outre l’analyse de données, la programmation et DevOps, la cybersécurité fait partie des compétences les plus demandées par les employeurs. Sachant cela, vous vous demandez peut-être comment percer sur le terrain, ce que cela implique et quelles sont les compétences (techniques et logicielles) dont vous avez besoin pour survivre et prospérer dans le domaine de la cybersécurité.
Ici, Imad Lahoud répond à ces questions. Que vous soyez un ingénieur expérimenté en cybersécurité, un jeune diplômé ou un débutant complet, cet article devrait vous aider à répondre à vos questions afin que vous puissiez apprendre à vous lancer dans la cybersécurité.
Voici une vidéo relatant les métiers de la cybersécurité :
Qu’est-ce que la cybersécurité ?
En termes simples, la cybersécurité est la pratique consistant à sécuriser les réseaux, les ressources et les systèmes contre les cyberattaques numériques. Cela signifie que chaque fois que vous prenez des mesures pour protéger un système ou un réseau contre les cyberattaques, vous pratiquez la cybersécurité, explique Imad Lahoud.
Malgré sa simplicité superficielle, la cybersécurité est bien plus complexe que l’installation d’un antivirus ou d’un logiciel anti-espion sur vos machines. Il s’agit d’un domaine vaste et complet composé de différentes disciplines et meilleures pratiques pour préserver la sécurité, l’intégrité et la fiabilité des réseaux et des systèmes numériques.

Imad Lahoud : « La cybersécurité est essentielle à l’ère du digital »
La vie numérique est de plus en plus omniprésente et continuera de l’être. Nous vivons une grande partie de notre vie en ligne, des médias sociaux aux achats en ligne, aux jeux et même au travail à distance.
Selon Imad Lahoud, ceux-ci sont accompagnés des données requises telles que les mots de passe, les informations de carte de crédit, les numéros de personnel, les informations de santé protégées, les informations personnellement identifiables et les documents sensibles (tels que les droits d’auteur, les secrets commerciaux, les brevets…).
Une violation de données pourrait exposer des informations sensibles à des personnes ayant des intentions malveillantes et causer de graves embarras aux individus, des atteintes à la réputation et des coûts monétaires énormes.
Le vol d’informations n’est pas le seul objectif d’une cyberattaque, les pirates et les acteurs malveillants attaquent parfois les contrôles de l’infrastructure et compromettent l’intégrité des données, affirme Imad Lahoud. Ces attaques coûtent de plus en plus d’argent aux organisations, car les pirates développent des moyens nouveaux et innovants d’accéder aux données protégées. Il est donc essentiel, tant au niveau individuel qu’organisationnel, de trouver des moyens de sécuriser les données sur lesquelles nous comptons tant.

Quels sont les métiers de la cybersécurité ?
Si vous avez fait des recherches sur les postes en cybersécurité, vous avez dû tomber sur ce qu’on appelle le manque de talents en cybersécurité. Le manque de talents en cybersécurité est le manque de personnel qualifié en cybersécurité disponible pour remplir les rôles indispensables dans les organisations. Une estimation récente montre que plus de 3,5 millions de postes de cybersécurité resteront vacants en 2023 dans le monde. D’après Imad Lahoud, ce sont des postes pour lesquels vous pourriez déjà vous former !
De plus, un rapport récent indique que moins de la moitié des entreprises dans le monde sont préparées à une cyberattaque. C’est un fait que les cyberattaques augmentent en régularité et en gravité, ce qui indique un sérieux besoin de personnel qualifié dans le secteur de la cybersécurité. Alors, que faut-il pour entrer dans la cybersécurité ?
Exigences de formation pour les métiers en cybersécurité

La cybersécurité est un vaste domaine avec différents rôles professionnels. Quelle que soit votre formation, vous pouvez contribuer à la discussion sur la cybersécurité. Pour cette raison, les exigences éducatives en matière de cybersécurité varient. Par exemple, de nombreux emplois d’entrée de gamme dans le domaine de la cybersécurité ne nécessitent pas un baccalauréat en cybersécurité ou même dans un domaine connexe.
D’autre part, les emplois plus avancés exigent au moins un baccalauréat ou une maîtrise dans certains cas.
Le poste de directeur de la sécurité de l’information, un employé de niveau intermédiaire qui planifie, coordonne et dirige le plan de cybersécurité d’une organisation, nécessite au moins un baccalauréat en cybersécurité ou dans des domaines similaires et 7 à 12 ans d’expérience dans un domaine similaire. Une maîtrise dans les domaines mentionnés est avantageuse car certaines grandes entreprises exigent au moins une maîtrise en cybersécurité ou dans un domaine connexe.
Cependant, gardez à l’esprit que la meilleure façon de prospérer dans une carrière en cybersécurité est d’acquérir des certifications.
Comment entrer dans la cybersécurité si vous venez d’un autre domaine technique ?
De nombreuses compétences nécessaires dans d’autres domaines techniques sont transférables à l’espace de la cybersécurité. Cependant, vous devrez peut-être acquérir/perfectionner certaines de ces compétences, telles que les opérations de sécurité ou les systèmes d’information. S’inscrire à un bootcamp sur la cybersécurité est un excellent moyen d’acquérir les compétences dont vous avez besoin pour démarrer rapidement votre nouvelle carrière, conseille Imad Lahoud.
De nombreux emplois techniques constituent un bon point d’entrée dans le domaine de la cybersécurité. Les personnes occupant des postes dans l’analyse financière et des risques, le renseignement de sécurité… sont bien placées pour passer à la cybersécurité.
De plus, seulement 20 % environ des employeurs considèrent un diplôme de premier cycle en cybersécurité ou dans un domaine connexe comme la qualification la plus importante pour obtenir un emploi. La plupart d’entre eux ont tendance à valoriser les compétences et les certifications professionnelles plutôt qu’un diplôme. Certaines des compétences les plus pertinentes sont la connaissance des concepts de base et avancés de la cybersécurité et de solides compétences non techniques/non techniques.